Si on a tous 24h, pourquoi certains manquent toujours de temps ?


#43 Découvre ici si tu as le driver "fais-vite"

Si on a tous 24h pour gérer nos business, pourquoi certains manquent chroniquement de temps ?

Hello hello,

Ça y est, l'autonome a "kicked-in" ici.

En l'espace de 2 semaines, on a vu les pumpkin spice latté arriver dans les cafés, les décos de Noël dans les rues, les biscuits au gingembre dans les épiceries.

On a aussi vu les couleurs rouges, jaunes, oranges sur les arbres, puis sur le trottoir et enfin sur nos chaussures.

Et maintenant, c'est la gadoue. Donc, j'ai une petite pensée à toutes celles et ceux qui ont des petits enfants qui se splashent les vêtements de boue. Et ceux qui ont des petits chiens qui pensent que le canapé est un séchoir à poil. Pardon... cette dernière partie était pour moi.


Programme de cette édition :

  1. Édito
  2. Le manque de temps chronique : 2 leviers pour en sortir
  3. Point info sur mes accompagnements pour cette fin d'année

Temps de lecture :

  • 7 minutes (je crois)


1. Édito

Je ne crois pas me tromper en disant qu'on a déjà tous vécu cette sensation désagréable de "ne pas avoir avancé", en fin de journée. Après avoir pourtant beaucoup travaillé et réalisé une grande diversité de tâches.

Pour certains, ça fait comme un vide ou même un brouillard dans le corps et dans la tête.

Pour d'autres, ça s'apparente à du dégoût. Comme l'expression "je suis deg, j'en suis que là."

Quand ça m'arrive personnellement, je dis "je suis pleine de travail" (en me secouant pour me débarrasser de la sensation que ... ça ne sert à rien d'en avoir autant.)

En terminant le lundi avec cette sensation de "vide-plein", beaucoup d'entre nous mettront les bouchées double le mardi. Et termineront encore sans satisfaction ni réelle sensation d'avoir avancé.

Mais alors d'où vient cette sensation de n'avoir rien fait alors qu'on a tant fait ?


Après + 4 ans à accompagner des restaurateurs et des restauratrices, j'ose cette généralité, car on ne m'a jamais prouvé le contraire : cette sensation d'être en retard, même après avoir couru, arrive pile au moment où tu penses à tout ce qu'il y a devant toi. Le "reste à faire."

Et plus tu regardes loin dans le temps vers "tout ce que tu dois faire cette année" plus, tu te sens en retard. Plus tu risques de te rusher le lendemain, et le lendemain, et le lendemain.

Sauf qu'après 3 ou 300 jours de grouillette pour "avoir terminé" : tu auras toujours autant à faire. Car pour chaque pas en avant, de nouvelles portes s'ouvrent. L'évolution d'une entreprise et l'évolution personnelle sont constantes.

Si terminer n'existe pas, est-ce vraiment utile de se grouiller finalement ?


Nous avons tous 24h dans nos journées. Pourtant, seule une partie d'entre nous manquent de temps, chroniquement.

On pourrait penser que ce sont ceux qui ont "plus" : plus de business, plus grande famille, plus d'obligations. Mais ce serait insulter ceux d'entre nous qui ont beaucoup d'obligations et qui pourtant savent utiliser leur temps.

Car c'est bien de cela que je parle : l'utilisation de ton temps.

Bien utilisé : sensation d'en avoir assez et d'avancer.

Mal utilisé : sensation d'en manquer et de ne jamais rien terminer.


J'ai enregistré un nouvel épisode de Passe moi le sel sur la gestion du temps.

C'est l'épisode #47 "4 leviers pour mieux gérer ton temps."

J'y parle de notre posture face au temps, je décrypte "l'état d'esprit" des gens qui manquent trop souvent de temps (en donnant des explications de son origine aussi) et je te donne des tips que j'utilise chaque jour pour reprendre le contrôle sur mon temps.

C'est déjà le 3ᵉ épisode de Passe moi le sel sur la gestion du temps. Et la 4ᵉ newsletter.

J'en parle autant, car c'est un des points de douleur des restaurateur·rices dont le business n'est pas en bonne santé. Et c'est le levier n°1 de développement de ceux qui sont prêts pour leur prochain chapitre.

De nouveau, tout est question de perspective.

Et enfin, tout simplement parce que chaque minute vécues dans le choix (et non subie) est une minute de gratitude en plus envers ton chemin passé. Et ça, c'est quand même la base du kiff dans la vie.

Dans la suite de cette newsletter, je te partage deux leviers pour reprendre les rênes du temps qui passe. S'ils font écho, alors je te recommande également l'écoute de l'épisode entièrement dédié au sujet. (Liens à la fin.)


2 - Deux leviers pour répondre au manque de temps chronique

1- Comporte-toi comme quelqu'un qui a le temps.

Comme on l'a vu, le manque de temps n'est pas un fait, c'est un état d'esprit.

On ne l'a pas choisi, on en a hérité.

Dans la petite enfance, on apprend que certains comportements ont de la valeur et d'autres non. En grandissant, on reproduit ce qu'on a appris, car c'est ce qui nous a maintenus en vie (dit simplement) et permis d'être ici aujourd'hui.

On appelle ça un "driver." Et il y en a 5.

"Sois gentil" → celui qui construit les "people pleasers" qui ont tendance à s'oublier.

"Sois fort" → celui qui construit les solitaires qui refuseraient un verre d'eau dans le désert.

"Fais des efforts" → celui qui te prédestine au burn out car rien ne peut être facile.

"Sois parfait" → celui qui construit les perfectionnistes et les rend immobilistes.

Et le "fais-vite" → celui qui fait de toi quelqu'un qui se presse même quand il y a le temps.

Pour savoir lequel ou lesquels parmi les drivers te guident aujourd'hui, tu peux fermer les yeux et les dire à voix haute un par un. Tu devrais facilement ressentir ceux qui te font de l'effet et ceux qui ne te parlent pas à toi.

Les gens qui ont le driver "fais vite" se comportent naturellement en rush. À la maison, ce sont des tornades qui ne se posent jamais. Au travail, même statiques sur leur ordinateur, ils essaient de "faire leurs mails plus vite."

Mentalement, si tu essaies d'aller plus vite, tu fais la même chose, mais en stressé…

Car tu oscilles entre ordi et téléphone, tu parles à quelqu'un en écrivant un sms, tu fais tes mails au téléphone. En fait, tu gagnes 15 secondes par-ci par-là, mais le stress que ça engendre en le faisant te lime littéralement. De plus, tu ne fais tout simplement pas bien les choses en te pressant.

Et donc mon conseil pour toi, si tu te reconnais dans cette nature de grouilleur, c'est : comporte-toi comme si tu avais le temps.

  • Le matin, lève-toi en te disant "j'ai le temps"
  • Quand tu fais tes mails, dis-toi "j'ai le temps"
  • Quand tu parles à un salarié, dis-toi "on a le temps"

Tu verras que tu ne mets pas plus de temps avec cet état d'esprit. Mais tu fais beaucoup mieux.

Bizarrement, tu risques de constater plus de satisfaction en fin de journée et de meilleures relations avec ton équipe et tes proches.

2. Commence ta journée par ce qui est le plus important et prévois 30% de plus de temps pour le faire.

Ceux qui sont en rush permanent se jettent sur les choses à faire, car ils veulent juste "terminer."

Ce sont ceux qui souffrent de sursollicitation de la part de leur équipe et donc de surcharge mentale.

Pourquoi ? Parce qu'ils ne priorisent pas.

Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas d'agenda.

Et donc comme il n'y a aucune chronologie à leurs actions, ni dans le temps ni dans l'importance. Alors, ils adoptent une posture d'ouverture, de disponibilité, invitant les autres à utiliser leur précieux temps sans priorisation.

Et c'est un cercle vicieux qui s'installe ici.

Je ne m'organise pas (car je n'ai pas d'agenda.)

Donc, je suis ouvert·e à tout et n'importe quel sujet.

Donc, on me sollicite à la volée.

Donc, je manque de temps.

Donc, je ne m'organise pas...

Ici, je te donne 3 conseils qui n'ont jamais fait défaut aux personnes que j'accompagne :

  • Utilise un agenda et supprime tous tes autres outils d'organisation (less is more)
  • Planifie la tâche la plus importante à faire dès le matin
  • Prévois 30% de plus de temps pour la réaliser.

Je parie que tu auras beaucoup plus de facilité à mettre un vent à José qui vient te parler de ses congés en 2027 alors que tu travailles sur ta mission la plus importante de la journée.

En planifiant tes choses à faire dans un agenda, et non une to-do, tu es forcé·e de décider le meilleur moment et combien de temps ça va te prendre. Tu t'engages envers toi-même à faire des choix de priorisation.

Et tu réalises qu'en faisant bien le peu de tâches stratégiques, la pollution des imprévus diminue drastiquement.


Dans l'épisode #47 de Passe moi le sel, je te partage plus d'explications et d'exemples concrets sur ces deux leviers. Et je t'en partage deux autres.

Pour l'écouter dès maintenant :

Voici aussi, les précédents contenus sur le sujet du temps :


3 - Point info sur mes accompagnements pour cette fin d'année

D'ici à décembre, je peux encore accueillir deux nouveaux coachés (yeahhh.)

En janvier, je revois les prix de mes accompagnements à la hausse, comme chaque année.

Pas pour le principe, mais parce que je les améliore et les complète au fil du temps.

Si tu souhaites bénéficier des tarifs 2025, c'est donc le moment de te manifester !

Comment te manifester ? C'est tout simple :

  • Tous mes accompagnements commencent par un diagnostic
  • Il est offert et non engageant
  • Si tu le réserves aujourd'hui, tu as encore du choix dans les créneaux pour novembre
  • Et ça nous laisse le temps de parler accompagnement dans un second temps si c'est opportun.

Si à l'issue du diagnostic, on réalise que tu n'as pas besoin de moi pour avancer, je te le dirai simplement. Et si tu as besoin d'une autre expertise, je te le dirai aussi.

Si tu sais que tu veux travailler avec moi dans les mois à venir, mais que tu manques de temps pour le diagnostic... alors comme on l'a vu dans cette édition, tu n'en auras pas plus demain ;)

No time like the present.

Si jamais tu as besoin de mon aide pour libérer l'accès à ton développement et franchir un nouveau cap :

Voici 4 façons dont j'aide les restaurateur·rices à retrouver le contrôle sur les opérations, la confiance en l'avenir de leur projet et le plaisir, même dans les périodes les plus éprouvantes :

  • Programme "Next Step" : un format court pour prendre toutes tes décisions stratégiques pour le long terme et aligner (planifier) tes actions court termes. Sérénité garantie à la sortie !

  • Coaching League ou Coaching League pour binôme : je deviens ton associée à temps partagé sur les mois à venir. Tu seras challengé, soutenu et tu repartiras équipé·e pour aborder tous tes projets à venir avec calme et confiance.

Tout accompagnement commence par un diagnostic. Mais tout diagnostic ne mène pas à un accompagnement, il est non engageant, toujours offert, mais ses places sont limitées.

Si c'est le bon moment pour recevoir un regard extérieur sur ta stratégie et ton blocage du moment, remplis dès aujourd'hui ton questionnaire d'état des lieux :

Les créneaux de RDV se réservent à la fin.

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